“Savez-vous que faire en cas d’accident nucléaire ?” : une information disponible 24h/7j (18 décembre 2018)

Sécurité
Gestion de crise

Le 6 mars dernier, le Centre de crise débutait une vaste campagne de sensibilisation partout en Belgique: « Savez-vous que faire en cas d’accident nucléaire ? », en collaboration avec le SPF Santé Publique, l’AFMPS, l’AFCN et l’AFSCA.

En 10 mois d’actions ciblées et locales: 973.400 brochures diffusées, 119.420 vues pour la vidéo didactique et 643.399 boîtes de comprimés d’iode prédistribuées. Pour une information continue, 2 nouvelles vidéos pédagogiques sont aujourd’hui disponibles résumant des rencontres menées en 2018 entre citoyens et experts.

Dix mois d’information multicanale

Le risque nucléaire en Belgique est faible mais non inexistant. Pour cette raison il est important que tout le monde sache ce que ce risque comporte, ce que font les autorités de manière préventive et dans une situation d'urgence et quels sont les réflexes appropriés lors d'un accident nucléaire. Ce thème sensible nécessite explication et répétition. C'est pourquoi nous avons organisé diverses actions, de mars à décembre 2018, au cours desquelles nous avons laissé la parole aux experts 

  • Via la radio, la TV, la presse écrite et en ligne : En mars-avril, vous pouviez entendre, voir ou lire nos experts à la radio, à la télévision ou dans la presse. Grâce à des collaborations avec Radio 1 (Hautekiet), RTBF (A Votre Avis), Metro et De Persgroep, nous avons à plusieurs reprises attiré l’attention sur les thèmes de la radioactivité, des conséquences d’un accident nucléaire et des bons réflexes.
     
  •  Via un site web de référence : Le site web www.risquenucleaire.be(link is external) a été actualisé pour disposer de toutes les informations utiles  sur le risque nucléaire, les actions des autorités et les bonnes actions de protection et ce, pour chaque citoyen mais également pour les collectivités et les professionnels de la santé (avec des parties qui leur sont dédiées contenant par exemple des informations scientifiques plus poussées). En 2018, preuve de son intérêt et importance, ce site web a accueilli quelque 104.789 visiteurs. 
     
  • Via les médias sociaux : en plus des messages et visuels diffusés via Facebook, Twitter, YouTube ou encore Instagram tout au long de la campagne, nous avons également organisé en septembre deux sessions d'information en direct via Facebook, offrant aux spectateurs la possibilité de poser leurs questions directement à nos experts. Pourquoi ne puis-je pas prendre de comprimés d'iode si j’ai plus de 40 ans ? Pourquoi existe-t-il un nouveau plan d'urgence maintenant ? Comment puis-je être averti en cas d'accident nucléaire ? : nos experts ont volontiers répondu à leurs questions. En contact direct avec les citoyens, ces Facebook live ont été visionnés par 11.091 personnes.  
     
  • Via des rencontres avec les citoyens : une campagne sur le risque nucléaire soulève de nombreuses questions. Nous voulions donner aux habitants des communes situées dans les zones de planification d'urgence nucléaire la possibilité de poser leurs questions personnellement à nos experts. En collaboration avec 27 villes et communes, nous avons organisé 24 séances d’information destinées aux particuliers et aux professionnels (médecins, pharmaciens, ...).

Vous n’avez pas pu assister à une séance d’information ? Vous pouvez les consulter dès maintenant sur notre chaîne YouTube. Vous y trouverez un montage des sessions contenant les informations les plus importantes : www.youtube.be/riskinfobe(link is external).

Une pré-distribution d’iode élargie, une information renforcée

La raison de cette campagne était notamment la mise à jour du Plan national d'urgence nucléaire et radiologique pour le territoire belge. La principale nouveauté dans ce plan pour la population concerne la pré-distribution des comprimés d’iode. Depuis mars 2018, vous pouvez préventivement obtenir gratuitement des comprimés d'iode auprès de toutes les pharmacies de Belgique. Pour ceux qui habitent à proximité d’une installation nucléaire, pour toute personne ayant moins de 18 ans, pour toutes celles qui sont enceintes ou qui allaitent, nous demandons de suivre cette mesure de précaution. C’est pour cette raison qu’une campagne à grande échelle était d'autant plus importante cette année.

Depuis mars 2018,  643.399 boîtes de comprimés d'iode ont été recherchée dans les pharmacies du pays (respectivement 214.098 boîtes par des particuliers et 429.301 boîtes par des collectivités) . Avec ces boîtes, était également distribuées une brochure expliquant ce qui se passe en cas d’accident nucléaire, comment les autorités travaillent à minimaliser le risque et ce que les citoyens peuvent entreprendre en cas d'incident. Rappelons que l'iode stable n'est pas la solution. Le mise à l’abri est et reste l’action de protection la plus efficace. Les comprimés d'iode n'offrent une protection que si vous les prenez au bon moment.

Lisez ici la brochure(link is external) pour toute information utile.